Assemblée Générale du 29 avril 2024
POINT SUR LES PROJETS DE LA COMMUNE
Objet de la modification de 2021 du PLU
CNRS – La cession des 30 hectares de la partie est du parc devrait intervenir à brève échéance, suite à la réfection du mur d’enceinte en bordure de la rue Vatonne.
MEDIATHEQUE – Le projet d’édification de la médiathèque à proximité de la station RER du Centre est maintenant bien précisé ( Cf. présentation en pages 20 et 21 du Gif-Info d’Avril ).
Le choix de réalisateur est en cours. L’actuelle bibliothèque de l’Abbaye devrait être sauvegardée.
ZAC de COURCELLE – L’ensemble Co living est en cours de construction. La destination future de l’immeuble ORANO , dorénavant inoccupé, demeure imprécisée.
Aucune précision nouvelle concernant le site des Rougemonts et la reconfiguration de l’Ecole de Courcelle, envisagée à terme de 2 ou 3 ans.
Aucune information nouvelle non plus concernant les travaux de sécurisation du bassin de Coupières, devant intervenir en 2024.
ENTRETIEN ET REGENERATION DES ESPACES FORESTIERS
Un état de situation et un plan d’action ont fait l’objet de présentation au CCUE le 13 décembre 2023.
La réunion a été occasion d’un échange approfondi sur les modalités d’entretien des espaces forestiers, l’impact sur les milieux naturels, la bio diversité et la faune spécifique forestière, les oiseaux, les insectes .
Plusieurs conditions générales ont été évoquées par les intervenants, représentants de l’ONF en particulier :
la préservation des sols doit être assurée : ils gardent l’eau – ils constituent des réservoirs de micro-organismes, que les passages d’engins peuvent définitivement dégrader
les lisières sont aussi à préserver au regard de la bio diversité
la forêt constitue des puits de carbone, dont un équilibre doit être maintenu entre ce que la forêt rejette et consomme. Cette fonctionnalité a été divisée par deux en dix ans.
Le réchauffement climatique génère le dépérissement des espèces , le dessèchement, le développement d’attaques de ravageurs.
Les tempêtes plus violentes et les risques accrus d’incendies constituent aussi des facteurs plus élevés de vulnérabilité .
Au niveau local, les châtaigniers, nombreux dans les proches espaces forestiers, sont lourdement affectés par les chancres, tandis que les bouleaux sont par ailleurs en difficulté .
L’adaptation des essences au changement climatique s’avère donc essentielle, dorénavant.
L’exploitation forestière doit impérativement s’inscrire dans le cadre de ces évolutions.
Plusieurs critères sont à considérer :
les coupes peuvent permettre de favoriser le bilan carbone :
les jeunes arbres captent plus de carbone que les vieux arbres
les coupes rases peuvent dégrader le milieu forestier et mettre en échec, ensuite, les replantations
elles peuvent toutefois être nécessaires si vaste dépérissement de la forêt ou si une même espèce occupe le site. Des seuils de surface sont à respecter ( des coupes de 5 hectares au maximum sont autorisées – assentiment requis de l’État au-delà )
Au plan technique, un diagnostic est donc à établir au niveau de chaque parcelle :
espèces d’arbres – sol- eau – climat- traitement du sol : décompactage, plutôt que labourage trop dégradant
expérimentation d’espèces nouvelles
hétérogénéité des plantations – forêt mosaïque
S’ils peuvent occasionner une difficulté d’exploitation, les versants des collines boisées à Gif ne présentent pas de situation de risque majeur
Les principes suivants ont été transcrits dans les documents
On passera d’une gestion de futaie régulière à une futaie gestion en futaie irrégulière. Ce changement a pour but de mieux préserver le paysage en maintenant un couvert continu et d’éviter les coupes d’un seul tenant de trop grande surface. On vise ainsi à l’issue de cet aménagement, au sein d’une même parcelle, une plus grande variété d’arbres de diamètres différents avec un début de renouvellement de semis de chêne diffus et un mélange d’autres essences.
La gestion devra concilier l’acceptation des coupes par le public, prendre en compte les dépérissements de châtaignier et limiter l’impact des coupes sur le paysage.
La communication devra être au cœur de l’action du gestionnaire et de la commune pour expliquer la nécessité des coupes face à cette situation complexe évolutive.
Enfin, plusieurs tableaux ont été établis concernant les parcellaires forestiers, les zonages de risque de dépérissement, les localisations et programmes de passage en coupe de 2024 à 2043 .
Des visites sur site avec les plus proches habitants seront organisées avant toute intervention d’exploitation.
PROJET DE RÉSIDENCE SENIORS SERVICE - RSS
Le projet de construction d’une RSS sur le terrain de sport de La Plaine à Chevry, a été fortement contesté par de nombreux habitants, l’association CHEVRY -Cadre de vie s’étant aussi fortement impliquée dans cette protestation . Il a donné lieu à trois réunions d’information et d’échange :
Une réunion publique d’information du 24 juin 2023, à l’occasion de laquelle les habitants ont fermement contesté le choix de localisation du projet et même , pour certains , son utilité.
Une consultation sur le logement des seniors, par coupon détachable inséré dans le Gif-Info d’octobre 2023, a donc été proposé à l’ensemble des Giffois.
Une nouvelle réunion de poursuite de la consultation citoyenne, sous forme d’atelier d’orientations, associant le Commité Consultatif d’Urbanisme et d’Environnement (CCUE ) , le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et un collège de dix contributeurs des différents quartiers de la commune, a été ensuite organisée , le 27 janvier 2024 à l’espace Val de Gif.
Cette réunion a donné lieu à de nombreux échanges tant sur le projet de RSS que sur les différentes autres solutions de logement des seniors envisageables, à meilleure convenance des personnes selon leur évolution et leurs aspirations personnelles.
La dernière réunion de Clôture de la concertation sur le logement des seniors, organisée le 28 mars 2024 au Gymnase du Centre, a réuni plus de cent participants fortement motivés et mobilisés, en attente des annonces et conclusions de Mr . Le maire sur le sujet.
L’abandon du choix de localisation du projet de RSS à Chevry, annoncé par Mr. Le Maire en tout début d’intervention, a été ovationné par la très large majorité des participants.
Ont été ensuite évoquées les différentes options considérées sur Chevry et en Vallée. Aucune ne réunissant les conditions recherchées, le choix de la localisation s’est porté sur le site de la ferme de Moulon aux abords des coteaux boisés, considéré répondre au mieux à l’ensemble des critères, c’est-à-dire :
proximité de l’offre de santé, des commerces et des services publics
desserte par les transports collectifs
proximité de lieux de loisirs et de bien être
proche des équipements culturels
au cœur d’un quartier intergénérationnel
L’établissement du cahier des charges constituera la prochaine étape, plusieurs points et conditions ayant été évoqués :
conserver la maîtrise du foncier
réserver une priorité d’accès aux seniors Giffois ou à leurs parents éloignés
prévoir une crèche en rez-de-chaussée, pour favoriser la porosité intergénérationnelle
concevoir une architecture qualitative respectueuse du milieu et de l’environnement.
Un appel à projet sera donc lancé, le choix définitif devant être prononcé par un jury associant une diversité d’acteurs représentatifs des parties directement impliquées et concernées.
Des solutions alternatives de logements des seniors seront par ailleurs examinées, notamment :
la création d’une offre de logements alternatifs complémentaires, à proximité et en partenariat avec l’ EPHAD des Chênes Verts
les services à la personnes à domicile, existants mais à développer ( listes d’attentes actuellement)
lieux de rencontre et d’échange sur le territoire de la commune ( restaurant du parc - club Giffois de l’amitié ...)
NUISANCES AÉRIENNES
La réunion de la Commission Consultative de l’Environnement ( CCE ) de l’aérodrome de Toussus-le-Noble tenue à la préfecture des Yvelines à Versailles le 15 décembre 2023 n’a pas, une fois encore, apporté de progrès significatif sur les dispositions susceptibles d’améliorer la situation des habitants survolés par le trafic des avions et hélicoptères, toujours maintenus en activité en dépit de leur nocivité .
Plusieurs points ont été évoqués au cours de cette réunion :
l’utilisation d’essence, de moindre pollution que le carburant jusqu’à présent utilisé, mais ne concernant qu’un nombre très limité des appareils maintenus en activité sur la plateforme, seuls les avions les plus récents étant concernés.
les solutions évoquées en vue de réduction du bruit ne peuvent quant à elles conduire à une diminution significative des effets sonores ressentis :
- Une réduction de 10 db constitue en effet le seuil minimal pour être perçue. Or l’équipement en silencieux des avions ne permet qu’un gain de 3 db, les hélicoptères étant exclus. Cette solution, coûteuse et inefficiente, ne saurait donc répondre aux attentes. De surcroît le bruit des hélices n’est pas pris en compte
- Le rehaussement des altitudes des vols, qu’il faudrait doubler pour atteindre un gain de 6 db, n’est pas réalisable à cette échelle à Toussus et serait générateur d’effet pervers sur les conditions de décollage des appareils.
Aucune avancée, donc, sur les mesures déterminantes que nous revendiquons :
- programme de rénovation des flottes d’appareils actuellement en service
- interdiction ou restriction des autorisations de vol des avions les plus bruyants
- délestage du trafic des hélicoptères
- limitation du nombre de mouvements journaliers et annuels.
Une révision envisagée du Plan d’Exposition au Bruit (PEB ) constitue un élément supplémentaire d’inquiétude – Loin de réduire les effets de nuisance des survols, les dispositions de PEB visent à assurer la pérennisation, voire le développement, des activités aériennes, en stipulant des dispositions particulières de régulation des opérations de construction et d’adaptation des bâtiments aux nuisances occasionnées par les survols.
Toute vigilance est donc à apporter sur ce sujet.
Enfin suite à la fermeture de leur actuel site il est prévu que Toussus accueillera, à titre expérimental en 2024-2025 , des vols de nuit de formation, à raison de 800 mouvements par an, ne devant pas dépasser toutefois l’horaire de 22 h 30
Pourra-t-on espérer dans ce contexte une meilleure considération de ces problèmes de la part du nouveau préfet des Yvelines, Mr. Frédéric ROSE , qui a pris ses fonctions le 4 mars , en déclarant :
« Je suis là pour améliorer la vie des gens »
Face à cette atonie des instances publiques d’État, la résistance de la société civile poursuit plusieurs actions :
journée de manifestation nationale de l’ensemble des plateformes d’exercice de l’aviation légère du territoire métropolitain, en protestation de cette défection des responsables nationaux :
Rassemblement du 13 mars organisé à cette occasion devant la préfecture des Yvelines à Versailles, avec entrevue avec le représentant du préfet .
Élaboration , sous l’égide de l’UFCna - Union Française Contre les Nuisances Aériennes (collectif nationale des associations locales du territoire) d’un projet de loi fixant une réglementation, aujourd’hui absente, de l’exercice des activités de l’aviation légère –
L’ Alliance Associative de notre secteur y est étroitement associée.
Engagement d’une procédure de recours contentieux, auquel participent un groupe d’habitants de Gif et notre association, à l’encontre du non respect de l’altitude des survols en approche du point SIERRA ( altitude pratiquée de l’ordre de 1300 pieds, au lieu de 5000 prescrits dans le zonage réglementaire) .Dossier en cours d’instruction par Maître COFFLARD .
A noter enfin la récente parution du rapport de l’ACNUSA relatif aux nuisances de l’aviation légère qui reprend l’essentiel des carences à maintes reprises dénoncées et de nos demandes pour y obvier .
L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) est une autorité administrative indépendante, créée par la loi du 12 juillet 1999. Elle est chargée d’émettre des recommandations sur les questions relatives aux nuisances environnementales générées par le transport aérien et les installations aéroportuaires1. Il s’agit de la première autorité administrative française créée dans le domaine de l’environnement2 et elle est à ce jour la seule au monde disposant de l’ensemble de ses prérogatives
Les avis et suggestions exposés par cette instance indépendante ne peuvent que favoriser la prise en considération des revendications et propositions que nous exposons.
C’est en tout cas ce que nous attendons de toutes ces actions engagées, sur lesquelles nous continuerons de nous mobiliser en étroite liaison et aux côtés de toutes les instances représentatives des habitants, le soutien personnel de chacun et la participation directe aux actions et manifestations étant essentielles vis-à-vis des autorités et instances décisionnaires.
COMITE CONSULTATIF D’URBANISME ET D’ENVIRONNEMENT
réunion du 16 mai 2024
SECURISATION ET RENATURATION DU BASSIN DE COUPIERES ( SIAHVY)
Réaction des riverains de l’impasse du Clos Rose : après une période d’inquiétude, apparition d’un consentement de l’ensemble des riverains.
La piste cyclable actuelle comprenant un barrage incluant un capteur des eaux usées (qui est en fin de vie et qui n’est plus conforme) nécessite un réaménagement qui la positionne au nord de l’Yvette. Le nouveau tracé autorise la piste à être submergée par fortes crues de l’Yvette pendant environ deux jours.
Il s’agit de reméandrer le cours de l’Yvette à l’instar de la Mérantaise où la truite a fait sa réapparition après renaturation. Retrait des écluses et digues actuelles. Mise en place d’une saulaie. Conservation de la phragmite paratourbeuse (mosaïque de groupements végétaux dont les phragmites, végétaux communément appelés roseaux).
La renaturation comprend des coupes de peupliers noirs (durée de vie annoncée par le SIAHVY=25-30 ans). A chaque peuplier coupé, trois arbres seront plantés. Le label Végétal Local sera privilégié.
L’idée est de favoriser la biodiversité. Le club Nature du CNRS a mis en évidence la présence de locustelles. A terme une ferme pédagogique pourrait voir le jour du côté du collège Juliette Adam.
Planning : Durée des travaux=18 mois ; début envisagé (conditionné à un accord préfectoral) du côté du collège=janvier 2025 ;
A noter que le bassin de Coupières est mal conçu : il n’y a pas assez de dénivelé et il se remplit par le bas ; on n’arrivera pas à dompter les grosses crues de l’Yvette. S’il était supprimé, cela ne changerait pas grand-chose en termes de gestion des gros d’eau !
PROJETS SECTEUR DE LA GARE DE GIF CENTRE (présentation par deux architectes du CAUE Conseil Aménagement Urbanisme et Environnement)
Médiathèque : revêtement extérieur en « bois brulé » (Accoya asiatique qui ne s’effrite pas). Elle comprendra une salle de 70 places. Sa possibilité d’accueil sera de 200 personnes. Le parvis de la médiathèque est en réflexion avec l’aménagement de la gare.
Planning : septembre 2024 à fin 2025 ; pas de parking souterrain en dessous de la médiathèque à cause de l’empreinte carbone que cela induirait, sachant que la zone d’implantation est en PPRI. Le parking fera partie du parking nord de la gare (mise en place d’une zone bleue). Ce projet est déjà bouclé et accepté auprès des architectes des Bâtiments de France (9 versions étudiées).
Programme immobilier privé de la rue du Clos par « European Homes » :
ce programme comprend 28 logements avec des parkings en sous-sol (sachant qu’à Gif, chaque ménage possède en moyenne 2,3 véhicules). Les Bâtiments de France ont imposé une clôture en meulières, côté rue.
Planning : automne 2024 à automne 2026
Place de la Gare et environ : acquisition en mars 2023 de 3500 m2 par la ville d’une parcelle appartenant à la RATP. Cette parcelle inclut la maison murée ayant 70 m2 au sol et deux niveaux et un hangar. Cette maison pourrait servir à un usage collectif (cabinet médical ; autre ?) avec un lieu de vie à la pace du hangar sous forme d’une terrasse belvédère.
L’idée générale est de garder l’équilibre en miroir avec la place de l’église, d’avoir une végétalisation forte et de conserver des tilleuls.
Le parking sud de la gare pourrait faire l’objet d’une végétalisation.
Planning : finalisation d’un projet fin 2024
ZONE D’ACCELERATION DES ENERGIES RENOUVELABLES ZAEnR
(présentée par Charlotte XXX de l’équipe municipale)
Pour des raisons de contraintes trois sources d’énergie ont été sélectionnées, à savoir : le solaire photovoltaïque, la géothermie et le biogaz. Par exemple, la chaufferie du Moulon fonctionne à 50% avec de la géothermie.
Ces zones sont imposées par la loi éponyme et font l’objet d’un soutien financier par l’Etat.
Des cartographies précises ont été réalisées sur le territoire de la commune au regard de ces trois types d’énergie renouvelable et seront mises à disposition du public durant une courte durée de fin mai au 2 juin 2024. Suivra une délibération au niveau municipal.
A noter que la méthanisation avec des déchets ménagers a fait l’objet d’une réflexion mais n’a pas abouti à ce jour. Acceptabilité faible de ce genre d’implantation industrielle qui crée des nuisances environnementales importantes.
Dans une lettre adressée à Mr. Le Maire le 28 mai, il a été demandé :
que le maximum des peupliers noirs, compte-tenu de leur système racinaire puissant favorisant la cohésion des sols , soit préservé.
que les tilleuls anciens de grand développement au long de la rue Pécard et aux abords de la place de la gare soient aussi au mieux préservés pour leur qualité écologique précieuse, en particulier, au regard du changement climatique.
que le projet du bâtiment de la médiathèque fasse l’objet de recueil d’avis des habitants.
De premiers éléments de réponse ont été communiqués par M. le Maire par téléphone le 30 mai :
la préservation des arbres existants sera au mieux assurée ; de nombreux jeunes arbres seront ajoutés ; un aménagement paysager de qualité sera réalisé .
le choix architectural du bâtiment a été effectué par un jury intercommunal, validé par l’Architecte des Bâtiments de France et présenté aux proches habitants du quartier.
Un courrier devrait apporter des précisions complémentaires, notamment, espérons-nous, concernant les modalités du choix du bâtiment de la médiathèque effectué sur consultation restreinte d’ habitants de la commune .